Olivier Dahyot “sorti de ses problèmes en prenant
tout au second degré” Dans ses livres, olivier Dahyot manie les calembours pour mieux saisir des scènes de la vie quotidienne, l’expérience du confinement ou la figure de Donald trump. Pour l’écrivain vannetais, l’écriture est un mode de vie, qui désamorce sa maladie psychique. “il écrit surtout la nuit, pour mieux tromper les insomnies que lui donnent un médicament. Olivier Dahyot a eu des soucis de santé. “Je ne dis jamais que je suis schizophrène léger et stabilisé, sauf quand j’ai confiance, car ça peut etre mal perçu”, annonce-t-il, regrettant les préjugés véhiculés par les médias sur les schizophrènes dangereux. |
Écrire pour se soigner
Sa maladie, l’écrivain vannetais en parle en filigrane, évoquant son passage dans un centre d’accompagnement vers l’emploi, ou dans un texte sur un “Couple ayant la double personnalité”. Plein d’autodérision, il ironise sur sa colère, bien engloutie, qu’il compare au monstre du Loch Ness : “Tout le monde en a entendu parler mais personne n’a bel et bien pu prouver son existence.” “Mon premier livre est né de mon expérience de la maladie.”
Olivier Dahyot écrit aussi en hommage au GEM Vannes Horizon, qui soutient les personnes en souffrance psychique, et qu’il fréquente depuis 2015, participant aux ateliers de cuisine ou de vidéo. “Mon premier livre est né de mon expérience de la maladie. Je me suis sorti de tous mes problèmes en prenant tout au second degré, avec des métaphores”, explique Olivier Dahyot. Il chérit l’écriture comme un moyen d’épouser sa “lenteur” et sa “timidité”, sans obligation de “rendement”.
Ecrire pour faire rire
Le nouvelliste a fait un détour par le sport, participant à un championnat régional de 100 mètres et de lancer de poids, mais on comprend que les mots sont sa véritable raison de vivre, et dépassent cette maladie chronique qui s’accroche à ses basques. Il se saisit de tout, recrée une interview grinçante avec Donald Trump, revisite un dialogue du film “The big Lewoski”, traite avec humour du confinement et du variant breton. “Je veux susciter des émotions positives, le rire, la joie des lecteurs, l’envie d’aller au texte suivant”. Son reve : sortir ses écrits du milieu de la maladie psychique. Il a financé lui-même l’édition de ses livres, et recherche désormais un éditeur pour poursuivre son aventure. “Je veux montrer qu’on (les personnes en souffrance psychique, NDLR) est capable de faire des choses”, souligne-t-il. À la fois réjoui et angoissé à l’idée d’être exposé. Il songe parfois à prendre un pseudo. “Je pense à “La Plume Jaune”. Pour les chamanes ça veut dire “les
soucis sont derrière moi”.
Sa maladie, l’écrivain vannetais en parle en filigrane, évoquant son passage dans un centre d’accompagnement vers l’emploi, ou dans un texte sur un “Couple ayant la double personnalité”. Plein d’autodérision, il ironise sur sa colère, bien engloutie, qu’il compare au monstre du Loch Ness : “Tout le monde en a entendu parler mais personne n’a bel et bien pu prouver son existence.” “Mon premier livre est né de mon expérience de la maladie.”
Olivier Dahyot écrit aussi en hommage au GEM Vannes Horizon, qui soutient les personnes en souffrance psychique, et qu’il fréquente depuis 2015, participant aux ateliers de cuisine ou de vidéo. “Mon premier livre est né de mon expérience de la maladie. Je me suis sorti de tous mes problèmes en prenant tout au second degré, avec des métaphores”, explique Olivier Dahyot. Il chérit l’écriture comme un moyen d’épouser sa “lenteur” et sa “timidité”, sans obligation de “rendement”.
Ecrire pour faire rire
Le nouvelliste a fait un détour par le sport, participant à un championnat régional de 100 mètres et de lancer de poids, mais on comprend que les mots sont sa véritable raison de vivre, et dépassent cette maladie chronique qui s’accroche à ses basques. Il se saisit de tout, recrée une interview grinçante avec Donald Trump, revisite un dialogue du film “The big Lewoski”, traite avec humour du confinement et du variant breton. “Je veux susciter des émotions positives, le rire, la joie des lecteurs, l’envie d’aller au texte suivant”. Son reve : sortir ses écrits du milieu de la maladie psychique. Il a financé lui-même l’édition de ses livres, et recherche désormais un éditeur pour poursuivre son aventure. “Je veux montrer qu’on (les personnes en souffrance psychique, NDLR) est capable de faire des choses”, souligne-t-il. À la fois réjoui et angoissé à l’idée d’être exposé. Il songe parfois à prendre un pseudo. “Je pense à “La Plume Jaune”. Pour les chamanes ça veut dire “les
soucis sont derrière moi”.